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Depuis la découverte du nouveau réseau, il y a eu très peu d’études scientifiques menées dans la grotte de l’Aguzou.

Patrick Cabrol, en 1976, avait réalisé sa thèse sur les concrétions du Sud de la France et en particulier l'aragonite de la grotte.

De 2014 à 2017, Amandine Sartégou géologue, a mené une thèse de doctorat. Cette thèse avait pour but de quantifier l’incision des vallées pyrénéennes sur les dix derniers millions d’années.

Plus de 60 cavités représentatives des pyrénées orientales, ariégeoises et audoises ont servi de lieux d'études, la grotte de l’Aguzou en fait partie.

Le soulèvement des Pyrénées

Après l’aboutissement en 2011 du programme de la carte géologique de la France à 1/50 000, le Référentiel géologique de la France (RGF) vise la représentation multi-échelles de la connaissance géologique de la France en trois dimensions et ce afin de fournir une information numérique, homogène et cohérente sur l’ensemble du territoire national. Le conseil scientifique du RGF a ainsi sélectionné la chaîne pyrénéenne et son bassin d’avant-pays comme premier chantier régional.

Trouver des marqueurs

Il s’avère que les vallées se creusent en réponse à un soulèvement de l’orogène et Il apparaît nécessaire de trouver des marqueurs précis et fiables permettant de décrypter les mouvements tectoniques verticaux, ainsi que la participation des processus exogènes (climat). Or l’incision dans ces zones soulevées est quasiment kilométrique et un seul marqueur, le karst, paraît assez représentatif de l’évolution de la Haute vallée de l’Aude sur la période de temps intégrée. En effet le karst est un enregistreur géodynamique exceptionnel. La réalisation des réseaux est très rapide (10 000 à 40 000 ans) et les dépôts et les formes y sont conservés sur plusieurs millions d’années.

Les enjeux chronologiques, géomorphologiques et géodynamiques

Le but était de préciser et compléter la chronologie des phases de remplissage via l’utilisation de deux méthodes de datation.

La première fondée sur l’acquisition de teneurs des échantillons en nucléides cosmogéniques aluminium-26 et béryllium-10 (10Be et 26Al), allant de 100 000 ans jusqu’à 5,5 Ma.

La seconde basée sur l’accumulation par les minéraux de l’énergie provenant de la radioactivité naturelle (résonance paramagnétique électronique, RPE), allant de 30 000 ans à 2-3 Ma.

Stations de prélèvement

Durées d'enfouissement

1.51 (+- 0.41) Million d'années

1.58 (+- 0.26) Million d'années

1.84 (+- 0.21) Million d'années

4.60 (+- 0.56) Millions d'années

Prélèvement de sable à la station AG 1

Prise de notes à la station AG 1

Les limites de l’étude

La densité de paléo-drains sub-horizontaux sur une tranche altimétrique (relativement à la précision des techniques de datations), le contexte géodynamique, voire paléo-climatique, les réorganisations des réseaux de drainage, peuvent engendrer des histoires de remplissages des réseaux plus complexes qu’escomptées. De ce fait, contraindre justement et précisément l’âge d’un dépôt peut s’avérer infructueux.